Il m’explique que c’est un « métier de chacal » !

Mon interlocuteur, vient de me décrire les différentes activités de l’entreprise qu’il dirige, en me précisant qu’il a décidé de renoncer à l’une d’entre elles car c’était dit-il un “métier de chacal” !

Je retiens des explications complémentaires qu’il me donne que l’activité en question porte sur la distribution d’un produit qui n’est pas attendu par les clients, qu’il faut placer de haute lutte et pour lequel il est logiquement difficile de mobiliser des commerciaux.

Dans son esprit, cette formulation imagée ne nuit pas à la réputation du chacal, cet animal hurleur (“sikal” en persan) à mi-chemin entre le chien et le loup, présent sur le territoire français depuis quelques années.

Mais c’est une façon de faire allusion aux caractéristiques et aux talents de cet animal opportuniste qui mange aussi bien les végétaux que la viande, dont la méthode de chasse est largement basée sur le harcèlement de ses proies et qui peut parcourir de très longues distances pour trouver sa nourriture.

À part un animal sauvage, qui a envie de mener ce type de vie en entreprise !

Pour ce chef d’entreprise, arbitrer de renoncer à l’activité incriminée c’est se concentrer sur d’autres filières plus porteuses, et surtout protéger la motivation de ses équipes.

Parce qu’un produit ou un service n’est vraiment beau que dans l’œil du client ou du collaborateur qui le distribue.

Tout change quand on est fier de son produit, peu importe sa sophistication. Dans ce cas, on en deviendrait presque tous des commerciaux !